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Articles by Cindy Hess Kasper

La grâce dans notre coeur

Il y a quelques années, l’une des principales conseillères du président des États‑Unis a pris le général quatre‑étoiles Peter Chiarelli (le deuxième plus haut gradé de l’armée américaine à l’époque) pour un serveur lors d’un dîner officiel donné à Washington. Tandis que le général en question se tenait debout derrière elle dans sa tenue de cérémonie, la conseillère lui a demandé de lui apporter une boisson. Elle a alors pris conscience de son erreur, et le général a eu la grâce de la soulager de son embarras en remplissant joyeusement son verre et en l’invitant même à se joindre à sa famille au cours du dîner.

L’échec n’est pas fatal

Le premier ministre Winston Churchill a su redonner le moral au peuple britannique au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le 18 juin 1940, il a déclaré à une population effrayée : « Hitler sait qu’il devra nous anéantir […] s’il veut remporter la victoire. Nous devons par conséquent rassembler nos forces et […] nous comporter de telle manière que si l’Empire britannique et son Commonwealth existent toujours dans mille ans, les hommes pourront dire : “Ce fut leur heure de gloire.” »

Don des larmes

Àla mort de sa mère, j’ai téléphoné à un ami de longue date. La défunte avait été proche de ma mère, et les deux avaient maintenant disparu. Au cours de notre conversation, l’émotion nous a facilement submergés – des larmes de tristesse maintenant que Beth n’était plus et des larmes de rire tandis que nous nous remémorions la personne aimante et amusante qu’elle était.

Logés à la même enseigne

Lorsque le bateau de croisière est entré dans le port, les passagers en sont descendus aussi vite que possible. Au cours des derniers jours, ils avaient subi l’éclosion d’un virus et des centaines de personnes étaient tombées malades. Un certain passager, que l’on a interviewé à sa descente du navire, a dit : « Eh bien, je ne voudrais pas trop me plaindre. Je veux dire que je sais que tout le monde était logé à la même enseigne. » Sa réplique a fait sourire le journaliste.

ARBRES DE SENTIER

Au cours des dernières années, l’histoire des autochtones du nord du Michigan, où ma fille habite, en est venue à la fasciner. Par un après-midi d’été que j’étais en visite chez elle, elle m’a montré une route flanquée d’un panneau sur lequel on pouvait lire : « Trail Trees » (Arbres de sentier). Elle m’a expliqué que l’on croit qu’il y a longtemps les autochtones inclinaient les jeunes arbres en direction de destinations précises et que ces arbres continuaient ainsi de pousser en adoptant des formes inhabituelles.

DÉGUISÉ

Dans les semaines qui ont suivi l’infarctus auquel mon mari a survécu, nous avons souvent remercié Dieu de lui avoir épargné la vie. On m’a souvent demandé au cours des mois suivants comment je me sentais. Ce à quoi je répondais souvent simplement : « Bénie. Je me sens bénie. »

LE LAISSER DERRIÈRE SOI

Pendant environ un an après que notre adolescent a obtenu son permis de conduire et s’est mis à utiliser un portefeuille, plusieurs personnes nous ont téléphoné pour nous informer qu’elles avaient trouvé son portefeuille quelque part. Nous avons donc conseillé à notre fils de se montrer plus prudent en évitant de le laisser derrière lui.

UNE ŒUVRE EN PROGRESSION

On a considéré Pablo Casals comme le plus grand violoncelliste de la première moitié du XXe siècle. Comme il jouait encore au seuil de devenir centenaire, un jeune journaliste lui a demandé : « Monsieur Casals, vous avez 95 ans et vous êtes le plus grand violoncelliste que la terre ait porté. Pourquoi vous exercez-vous encore six heures par jour ? »

UN ADVERSAIRE VAINCU

Le lion rugissant est le légendaire « roi de la jungle », mais les seuls lions que nous voyons pour la plupart sont les félins léthargiques qui habitent les jardins zoologiques. Leurs journées sont remplies d’un repos perpétuel, et leur repas du soir leur est servi sans qu’ils aient à lever la patte.

PREMIÈRE RÉPONSE

Lorsque l’on a conduit mon mari, Tom, d’urgence à l’hôpital pour s’y faire opérer, je me suis mise à téléphoner aux membres de la famille. Ma sœur et son mari sont aussitôt accourus, et nous avons attendu en priant. Discernant l’angoisse dans ma voix au téléphone, la sœur de Tom m’a immédiatement demandé : « Cindy, je peux prier avec toi ? » Lorsque mon pasteur et sa femme sont arrivés, il a lui aussi prié pour nous (Ja 5.1316).